Président-Fondateur
SEM ALIOU MANE
Officier de l’Ordre du Mérite ivoirien
Université de l'Atlantique
Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) est une référence en matière d’organisation et de gestion du secteur de la formation supérieur de notre jeunesse, dans l’espace qui lui est confié. Son savoir-faire est reconnu non seulement en Afrique, mais au-delà. L’Université de l’Atlantique, qui s’efforce de devenir un établissement respectable, a intérêt à se conformer aux normes qui font la réputation de cette Institution. C’est dans cet esprit que s’organisent toute la vie et les activités à l’Université de l’Atlantique dont nous voudrions donner un aperçu au niveau de ce premier chapitre de ce guide, avant de nous appuyer sur le cas de l’UFR-SEG.
FONDATEUR
L’Université de l’Atlantique est le début de concrétisation d’un rêve que nous avons toujours caressé entre amis universitaires africains. Ce rêve est parti d’un constat amer qui se résume en ces points :
Les enseignants et chercheurs de nos universités africaines, notamment francophones, prennent leurs retraites de la fonction publique au moment même où les expériences qu’ils ont acquises pourraient encore être très utiles à leurs jeunes collègues enseignants dans la formation de nos étudiants ;
De nombreux bacheliers désirant s’inscrire dans les universités d’Etat ne peuvent le faire, pour cause d’insuffisance de structure d’accueil dans ces établissements publics d’enseignement supérieur ;
Dans de nombreuses filières (droit, lettres, sciences économiques, notamment), les demandes d’inscription abondent, alors que les facultés refusent du monde, parfois les meilleurs.
Nous nous sommes alors posé la question de savoir s’il ne serait pas utile de mobiliser ces formateurs, dont la plupart sont nos anciens maîtres aux compétences internationalement reconnues, dans une structure privée de même niveau que les universités d’Etat en vue de la satisfaction de cette forte demande de formation que l’Etat seul ne peut plus satisfaire. Du coup, nous leur donnerions l’occasion d’un encadrement efficace de leurs jeunes collègues que nous utiliserions également. Divers avis pris dans ce sens auprès des enseignants, des administratifs et des amis, à l’intérieur comme à l’extérieur, nous ont fortement encouragés dans la réalisation de ce rêve.
Nous nous sommes alors résolu à le réaliser, non pas seulement au niveau de notre pays, la Côte d’Ivoire, mais au niveau de tout le littoral de l’océan Atlantique ; d’où le nom de l’Université de l’Atlantique, notre ambition étant d’ouvrir des établissements similaires dans les autres pays africains (francophones, lusophones, anglophones) ayant en commun les côtés de l’Atlantique. L’Université de l’Atlantique à Abidjan n’est donc qu’un premier essai, »une université témoin » qui est condamnée à réussir. Elle réussira. Que ce guide de l’étudiant en journalisme et communication, qui n’est qu’un aperçu de ce qui sortira sur les autres unités de formation et de recherche arrive à rassurer les lecteurs sur cette conviction qui est la nôtre.
La vision de l’UA s’articule comme suit :
– Un enracinement sociétal profond
– Un accompagnement du développement territorial équilibré et inclusif
– Un dynamisme croissant de l’éducation de la société et de la culture
– Une institution d’excellence de rang mondial
Les missions de l’UA sont les suivantes :
– Produire les ressources humaines de grandes compétences
– Accompagner l’économie durable
– Prendre sa part de responsabilité sociétales
– Participer au rayonnement international de notre pays
Les valeurs
A cet effet, nous promouvons les valeurs énoncées par ce qui est affiché au fronton de l’UA : « Si tu veux, tu peux… ». La volonté ouvre, en effet, l’effort et au travail. Lemennais n’écrivait-il pas que « le plus puissant de tous les leviers, c’est la volonté » ? Ce levier conduit logiquement à quatre autres valeurs que sont le courage, la solidarité, la responsabilité et l’intégrité.
Bien entendu, cela se fait en conformité avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (ou ODD initié en septembre 2015, par les 192 États membres des Nations Unies et le Canada) qui traduit un engagement mondial de la Communauté Internationale en vue d’éradiquer la pauvreté d’ici à 2030 grâce au développement durable dont l’un des objectifs consiste à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».